Revue Française de la recherche
en viandes et produits carnés

ISSN  2555-8560

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Une revue systématique et une méta-analyse d'essais contrôlés randomisés.

La consommation quotidienne de viande bovine non transformée n'a pas d'effet significatif sur la plupart des lipides sanguins, des apolipoprotéines ou de la pression artérielle, à l'exception d'une légère augmentation du cholestérol LDL par rapport aux régimes contenant moins ou pas de viande bovine. Cette étude a été publiée une première fois dans la revue « Current developments in nutrition en novembre 2024 » https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39649475 et reprise ici dans le cadre de la licence CC BY license.


I. INTRODUCTION

Red meat collectively refers to beef, goat, lamb, pork, veal, and game meats (Dietary Guidelines for Americans, 2020-2025), and these are termed red meat due to their higher myoglobin content, which provides these meats with a deeper pink or red hue (Beef from farm to table. 2024).

 
Les déterminants impactant les évolutions de la consommation des produits carnés en France.

Cet article est la reproduction, avec quelques aménagements mineurs, d’une fiche Expertise extérieure (n°19) du RMT MAELE ("MAcro-ELevages-Environnement"). (https://www.maele.fr/)


INTRODUCTION

En quelques décennies, la part de l’alimentation dans le budget des ménages est devenue moins centrale. En 1960, le budget alimentaire à domicile représentait environ 35%, mais ce chiffre est tombé à 21,6% en 2022, selon l’Insee.

 
Comparaison de compétitivité des filières porcines de cinq principaux producteurs de l’Union européenne (données de 2022)

En 2022, les écarts de compétitivité entre les cinq pays européens suivis depuis 2011 par l’Ifip (France, Allemagne, Danemark, Espagne et Pays-Bas) se sont resserrés.


INTRODUCTION

Depuis 2011, l’Ifip conduit à l’intention d’INAPORC un observatoire de la compétitivité des filières porcines des cinq principaux producteurs de l’Union européenne : France, Allemagne, Danemark, Espagne et Pays-Bas.

 
Comparaison de compétitivité des filières porcines de cinq des principaux producteurs de l’Union européenne

En 2022, les écarts de compétitivité entre les cinq pays européens suivis depuis 2011 par l’Ifip (France, Allemagne, Danemark, Espagne et Pays-Bas) se sont resserrés.


INTRODUCTION

L’année 2022 a été marquée par la guerre en Ukraine, déclenchée par l’agression russe en février. Les cours des céréales et oléagineux, déjà élevés en raison de la reprise économique post covid-19, ont connu des records sur les marchés (Kornher et al., 2024).

 
Comment améliorer la valeur nutritionnelle de la viande rouge par l’apport d’antioxydants ?

La viande rouge est régulièrement pointée du doigt pour ses effets potentiellement délétères sur la santé, notamment en raison de la lipoperoxydation des acides gras polyinsaturés. Cet article décrit les solutions, pour préserver les bénéfices nutritionnels de la viande tout en limitant ses effets pro-oxydants, notamment grâce à l’apport d’antioxydants.


INTRODUCTION

L’élevage doit répondre à de nombreux enjeux, notamment le respect de l’environnement et du bien-être de l’animal mais aussi limiter la concurrence entre alimentation animale et humaine.

 
Appel à fonder les recommandations alimentaires et à promouvoir une image de l’élevage à partir de preuves scientifiques solides.

L’appel de Denver s’adresse aux décideurs politiques du monde entier et les invite à s’engager en privilégiant la rigueur scientifique et la pluralité des visions dans la prise de décisions en matière de recommandations alimentaires en relation avec l’élevage et la production ou la consommation de viande.


I. INTRODUCTION

En octobre 2022, la Déclaration de Dublin des scientifiques sur le rôle sociétal de l'élevage a été publiée lors du Sommet international sur le rôle sociétal de la viande, qui s’est tenu à Dublin.

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Edito

A point nommé

La publication dans cette lettre d’information de "l’appel à action de Denver" et d’un article expliquant la genèse de cette mobilisation de chercheurs du monde entier (1) en faveur d’un débat public rationnel et étayé scientifiquement sur l’élevage et la viande tombe à point nommé. Une émission télévisée toute récente (2) illustre à quel point le traitement de ces questions semble vouloir régulièrement sortir de ce cadre pour y être porté sur un terrain émotionnel et moral, mais surtout idéologique. A son corps défendant, l’élevage et la viande se retrouvent ainsi attirés, comme dans un guet-apens, dans un affrontement fantasmé entre animal et végétal. L’essentiel du documentaire a ainsi été consacré à discréditer une partie des acteurs du débat, affublés des arrière-pensées les plus sombres. Au bout d’une heure trente, qu’est-ce que le téléspectateur aura retenu? Pratiquement rien, en dehors de ces supposés noirs desseins des filières, puisque l’émission réussit la performance de n’aborder aucun des sujets sur le fond. Le citoyen n’aura ainsi rien appris sur la consommation de viande en particulier de viande rouge (inférieure en moyenne en France aux recommandations nutritionnelles). Il ne saura rien des méthodes d’élevage en cours en France en comparaison de celles du reste du monde (il y aurait pourtant tant à dire). Il ne connaitra pas plus non plus les contributions et efforts du secteur élevage-viande en matière d’atténuation climatique. Alors oui, les signataires de l’appel de Denver ont raison de se mobiliser pour une politique guidée par le souci d'une alimentation équilibrée et de vouloir en finir "avec le discrédit généralisé de la viande, des produits laitiers et des œufs pour en revenir à des recommandations alimentaires pleinement fondées sur des preuves scientifiques, économiquement et culturellement appropriées". Ces chercheurs ont aussi raison d’attirer l’attention sur la prise en compte de la reconnaissance de la complexité des systèmes d'élevage et de l'écologie ou de rappeler que le rôle des scientifiques est de se confronter les uns aux autres "en appliquant des méthodes scientifiques rigoureuses, dans le respect mutuel et avec ouverture d’esprit". Non, la viande n’est ni de gauche ni de droite, ni masculine ni féminine, ni malfaisante ni miraculeuse. Elle participe à l’équilibre alimentaire de milliards d’hommes et mérite mieux que d’être ainsi l’otage de combats politiques complaisamment mis en scène.

Bruno CARLHIAN et Jean-François HOCQUETTE

(1) https://www.dublin-declaration.org/fr/
(2) https://www.france.tv/france-2/complement-d-enquete/7205066-la-guerre-de-l-info-touche-pas-a-mon-steak.html