
Les dernières décennies ont été un moment de prise de conscience internationale en matière d'environnement. Si les domaines de l'eau ou des déchets ont très vite su mobiliser des énergies, le domaine de l'air, moins visible, est souvent resté en marge. La relation de cause à effets des rejets polluants dans l'air sur le changement climatique est loin d'être simple. L'effet de serre est un phénomène naturel bénéfique à l'homme, permettant de maintenir la température moyenne de la planète autour de 15°C. Depuis le début de l'ère industrielle l'homme a rejeté dans l'atmosphère des gaz et notamment le CO2 qui augmentent artificiellement cet effet de serre, d'où l'expression " gaz à effet de serre " (GES). L'augmentation de la concentration dans l'atmosphère de ces gaz tend à prouver que le réchauffement de la terre ces cent dernières années n'est pas seulement dû à des causes naturelles mais est lié aux activités humaines. Cette augmentation de la température aura certainement un effet direct important sur les rendements agricoles et donc sur le prix des matières premières. Le secteur agroalimentaire sera donc indirectement concerné. Signé en 1997 le protocole de Kyoto fixe des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Afin de respecter son engagement, l'UE se dote progressivement d'un programme européen consacré au changement climatique. Depuis janvier 2005, un système d'échange de quotas d'émission de GES a été mis en place. Plusieurs entreprises de la filière viande font désormais partie de la liste des sites concernés par ce système d'échanges de quotas.
Ces mesures sont complétées, pour les autres secteurs de l'économie française non concernés par le PNAQ (Plan National d'Allocation des Quotas), par le Plan Climat ; ce plan est basé sur une politique d'engagement volontaire et d'aides incitatives et préconise le recours aux " bilans carbone® ", méthode développée par l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) afin de faciliter l'identification des leviers d'action. Cette méthode permet : de calculer les émissions de GES en tonne équivalent carbone générées par l'activité du site, de hiérarchiser les émissions, d'identifier les postes les plus importants et de préconiser des actions permettant de réduire ces rejets atmosphériques. La réalisation d'un " bilan carbone® " peut être aussi un bon outil de préparation pour une entrée future dans le plan d'allocation des quotas. L'Adiv est reconnue et agréée par l'ADEME pour l'exploitation de la méthode " Bilan carbone ® " permettant à l'entreprise d'évaluer son impact global en matière d'émission de gaz à effet de serre. L'Adiv s'est engagée dans un programme d'étude nommé " GESSICA " qui vise à mettre en oeuvre la méthode du Bilan carbone dans les industries alimentaires.
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