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La question de la fin de vie des animaux est une question difficile renvoyant à des préoccupations sociétales et éthiques. Cet ouvrage publié en anglais par Franck L.B. Meijboom et Elisabeth N. Stassen (Universités d’Utrecht et de Wageningen aux Pays-Bas) traite de ces questions, non seulement dans le cadre de l’élevage (y compris des poissons) mais aussi de l’expérimentation animale ou de la gestion de la faune sauvage. Une réduction de 25% est proposée aux lecteurs de « viandes et produits carnés » (code animallife2018) pour l’achat de cet ouvrage.
The end of animal life is characterized by many complex questions and concerns. Some are mainly technical by nature, but most of them have a clear ethical component. This edited volume is dedicated to these ethical dimensions of the problems and concerns that arise at the end of animal life.
The initiative for this project started in the observation that making decisions about the end of animal life maybe common in many contexts, yet it is not evaluated as normal. All animals will die eventually, but the act of killing or decisions to try to keep animals alive is valued differently. If we start with killing, it generally is considered as a moral wrong. Since the last century, this moral judgment is no longer restricted to the killing of humans, but also applies to the killing of animals. Although killing animals is often evaluated differently if compared with cases in which humans are killed, the end of animal life is no longer neutral and is subject of public debate. Discussions about killing zoo animals or stray dogs, hunting, or animal disease control are only a few examples of the many debates on killing animals that have dominated the media in Europe and beyond. However, when one zooms in on these debates, many questions pop up, such as ‘Why raises the death of a single giraffe in a zoo so much media attention, while the un-sedated killing of fish hardly get public consideration?’ ‘Why try some pet owners to keep their animals alive at all costs, while others opt for euthanasia rather quickly?’ And ‘why are members of the same animal species killed on different moments in their life, with different methods and for different purposes depending on the practice they live in?’ To understand and explain these differences a mere reference to the alleged ignorance of animal keepers or the general public will not suffice. The differences have a normative ethical background: we lack a standard moral evaluation of animals and there is no univocal relationship between humans and animals. To deal with this situation, a better understanding of the ethical background of killing animals is essential. This entails more than an ethical evaluation of specific killing methods or treatments to keep animals alive. With the chapters of this book, the editors aim to look beneath the surface of the practices in which animals are killed or in which we try to keep animals alive. The current practice is taken as a start to try to trace and explicate its normative ethical background. This ethical reflection is a key to a better understanding of the public debates on killing animals and to responsible decisions at the end of animal life. Furthermore, it is an essential element for innovations in policy on and practical methods of killing animals and the ethical justification of treatments to keep animals alive.
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Il y a un intérêt croissant à inclure le comportement dans l’objectif de sélection des vaches Charolaises. Jusqu’à maintenant, les données sur le comportement en bovin allaitant étaient enregistrées par des pointeurs expérimentés. Cette étude (initialement publiée dans J. Anim. Sci. 2015.93:4277–4284. doi:10.2527/jas2015-9292) montre la faisabilité de la sélection sur le comportement des vaches à partir de données issues d’un protocole simple de collecte en ferme par les éleveurs.
Au cours des dernières décennies, la sélection des bovins allaitants incluait essentiellement des caractères directement liés à la rentabilité, tels que la production, la reproduction, les facilités de naissance, et la contribution maternelle à la croissance du veau (Phocas et al., 1995 ; Phocas et al., 1998). De nos jours, il y a un intérêt à inclure le comportement des animaux dans la sélection (Forabosco et al., 2007 ; Vargas et al., 2014). L'agressivité est importante car elle est associée à la sécurité de l’éleveur (Le Neindre et al., 2002 ; Turner et al., 2013). Le comportement maternel est associé à la consommation de colostrum, à l'immunité et à la survie du veau (Frisch, 1982 ; Hoppe et al., 2008).
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Ce dossier a préalablement été publié par l’Inra sur son site : http://institut.Inra.fr/Missions/Eclairer-les-decisions/Expertises/Toutes-les-actualites/Conscience-animale, Il est la synthèse d’une expertise scientifique collective (ESCo) réalisée pour l’unité Santé et Bien-Être animal de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (European Food Security Agency EFSA, localisée à Parme, Italie, contrat n° EFSA/INRA/2015/01). La Délégation à l’Expertise scientifique collective à la Prospective et aux Études (DEPE) de l’Inra de Paris a coordonné le travail d’experts de différents domaines scientifiques (biologistes, cogniticiens, philosophes) et d’affiliations variées. Ils ont conduit leur travail en suivant les directives standardisées de l’Inra en matière d’expertise collective. Le rapport sera prochainement disponible en français.
En 2012, un groupe de scientifiques de premier plan a éprouvé la nécessité de publier un manifeste intitulé "Déclaration de Cambridge sur la Conscience", qui énonce qu’"une convergence de preuves indique que les animaux non humains disposent des substrats neuro-anatomiques, neurochimiques et neurophysiologiques des états conscients ainsi que la capacité d’exprimer des comportements intentionnels".
En 2015, le contexte sociétal et scientifique a stimulé cette réflexion sur la conscience animale et les concepts clés associés. Faisant suite à une précédente expertise scientifique collective menée par l’Inra pour le compte du Ministère français de l’agriculture sur les "Douleurs animales en élevage" (2009), l’Inra a entrepris une nouvelle expertise collective pluridisciplinaire visant à effectuer une revue critique de la littérature sur la conscience animale, pour le compte de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA). Le mandat demandait de se focaliser en priorité sur les animaux d’élevage. Un rapport en anglais a été produit, comprenant cinq chapitres. Les experts ont fait une analyse exhaustive des connaissances scientifiques et philosophiques disponibles dans la littérature internationale (selon la démarche des expertises scientifiques collectives Inra), extraites de la base de données bibliographiques Web of ScienceTM Core Collection (WOS). Au total 659 références sont indexées dans le rapport, dont 75% ont été publiées dans des revues scientifiques internationales et 33% depuis 2010. Il inclut également 60 livres, dont des ouvrages philosophiques. La restitution des résultats de l’expertise s’est déroulée le 12 Mai 2017 à l’EFSA devant les représentants du réseau Bien-être animal des pays de l’Union européenne.
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